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Allergie

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Allergie aux arachides: un possible vaccin

Des chercheurs américains dévoilent l'efficacité d'un nouveau vaccin contre l'allergie à l'arachide, la plus fréquente chez les enfants aux Etats-Unis. Ils publient leurs travaux dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology.

Un vaccin nasal, administré à raison de trois doses mensuelles, a évité des réactions allergiques chez des souris exposées à l'arachide, présentant les mêmes troubles que l'homme en cas d'ingestion (démangeaisons, problèmes respiratoires) indique une nouvelle étude américaine.
L’allergie à la cacahuète, fréquente aux Etats-Unis

L'allergie à la cacahuète est plus fréquente aux Etats-unis où la population apprécie particulièrement le beurre de cacahuète. 2 % des enfants américains seraient concernés contre 0,3 à 0,75 % de la population totale en France.
Des essais chez l’homme prochainement

Ce vaccin, fruit de travaux menés pendant plus de vingt ans par des chercheurs de l'Université du Michigan, se base sur le principe de l'immunothérapie et pourrait donner lieu à un essai clinique très prochainement chez l'homme, selon l'étude.

"En redirigeant les réactions immunitaires, notre vaccin supprime non seulement la réponse mais empêche l'activation des cellules qui amorceraient des réactions allergiques", expliquent les auteurs de l'étude.

Face à ces résultats encourageants, les chercheurs pensent avoir trouver le moyen de supprimer les allergies de longue durée. Des études sont en cours pour le confirmer.
Changer la réponse du système immunitaire

Au lieu de supprimer les aliments contenant de l'arachide ou traiter l'allergie une fois qu'elle est déclenchée, "notre but est d'utiliser l'immunothérapie pour changer la réponse du système immunitaire en développant un vaccin thérapeutique pour des allergies alimentaires.

Equiper les écoles de stylos injecteurs d’adrénaline: une solution pour éviter des drames

Le choc anaphylactique est le stade le plus grave d’une crise allergique. Cela se produit au contact d’un allergène, comme le lait. Tout le système immunitaire se met en branle et réagit de manière extrêmement violente. Cela peut atteindre plusieurs organes, le cœur, et tout le système vasculaire de l’organisme. C’est  ce que l’on appelle une vasoplégie : tout se dilate et le cœur n’arrive plus à alimenter le reste du système artériel ni les organes. On peut ressentir cela comme un malaise, on se sent partir. Le corps lâche. Il peut y avoir une perte de connaissance et le cœur peut lâcher à ce moment-là. La pompe cardiaque n’arrive pas à suivre. Très souvent, les chocs anaphylactiques allergiques ont lieu dans l’heure qui suit l’ingestion d’un aliment auquel on est très allergique. Cela peut aussi être provoqué par une piqûre de guêpe, d’abeille, ou par la prise d’un médicament.

L’utilisation est extrêmement simple, et même de plus en plus simple. C’est une injection intramusculaire, on pique sur la cuisse. Avec l’institut Pasteur, nous formons les enfants à se faire cette injection eux-mêmes dès l’âge de 7 ou 8 ans. Même avant, s‘ils sont dégourdis. Quand l’enfant sent que ça ne va pas bien, il a éventuellement le temps de réagir. Il y a des modèles qui sortent qui ne nécessitent pas forcément de formation. En lisant le mode d’emploi écrit sur le stylo, on y arrive.

Normalement, le chef d’établissement doit tout mettre en œuvre pour informer son personnel.  Parce que malheureusement, on peut être équipé et ne pas avoir le réflexe ou les connaissances pour se servir du stylo injecteur. Avec l’institut pasteur nous faisons des formations à l’extérieur pour le personnel médical encadrant dans les écoles, pour que tout le monde soit au courant. Les premières personnes concernées sont quand même la famille, les parents, donc c’est eux que l’on informe aussi et qui peuvent ensuite expliquer aux encadrants.

Allergie alimentaire: comment identifier les symptômes rapidement?

Dans le cas d’une allergie alimentaire on parle de « trophallergène », ce terme désignant un allergène ingéré. Elles touchent aujourd’hui près de 3% des adultes et leur fréquence a presque doublé en 5 ans. Certains signes particulièrement évocateurs d’une allergie alimentaire doivent conduire à consulter, même s’ils se produisent pour la première fois. On peut observer ces signes immédiatement après l’ingestion ou jusqu’à 4 heures plus tard :

-Des manifestations cutanées : boutons rouges, eczéma, urticaire

-Une crise d’asthme

-Une rhinite

-Des symptômes digestifs : nausée, diarrhée, douleurs abdominales, reflux

-Des symptômes locaux au niveau de la bouche, des lèvres, de la gorge : démangeaisons, gonflement passager, rougeurs

-Un choc anaphylactique : malaise, vertiges, œdème de Quincke. Il s’agit évidemment de la manifestation la plus grave. Elle nécessite une prise en charge d’urgence.

En cas de doute, ou si ces réactions se reproduisent systématiquement dans les mêmes circonstances, mieux vaut consulter un médecin allergologue afin de procéder à des tests afin d’identifier l’allergène.

Allergie ou intolérance alimentaire: faisons le point

La grande différence entre l’allergie et l’intolérance alimentaire est que cette dernière n’est pas corrélée à un défaut du système immunitaire. Dans le cas d’une allergie, le système immunitaire va réagir au contact d’un allergène et produire des anticorps qui vont ensuite libérer les molécules responsables des symptômes de l’allergie, notamment l’histamine (manifestations cutanées, digestives ou respiratoires). L’allergie alimentaire est très handicapante au quotidien et peut se révéler mortelle dans de très rares cas en produisant un choc anaphylactique. A l’inverse, une intolérance est le résultat d’un déficit d’une enzyme qui va alors empêcher le corps de digérer certains aliments. Si l’inconfort est réel, l’intolérance alimentaire est pourtant moins sérieuse qu’une allergie et surtout, elles peuvent disparaître d’elles même en éliminant l’aliment incriminé.

Les aliments le plus souvent incriminés

Il est possible de développer une allergie à peu près à tous les aliments, sans que l’on sache vraiment l’expliquer. Néanmoins, on retrouve particulièrement certains aliments :

-Des fruits : kiwi, fruits exotiques, fraise, prune, abricot

-Tous les types de noix

-Le poisson, les crustacés et certains mollusques

-Le gluten

-Le soja

-Les produits de la ruche

-Le lactose (mais aussi le lait de chèvre et de brebis)

-La moutarde

Les allergies les plus rares mais qui existent

-L'allergie à l'eau
Ce que l'on prend pour une allergie à l'eau est en fait une forme rare d'urticaire dit "urticaire aquagénique". Il intervient après un contact de plusieurs minutes avec de l'eau (douche, bain ou même eau de mer). Parfois, le simple contact avec les larmes suffit pour déclencher une éruption de boutons ou de plaques rouges. Ce trouble est extrêmement rare et toucherait une personne sur 230 millions, principalement les femmes.
Le traitement : l'urticaire aquagénique nécessite la consultation d'un médecin. On recommande généralement l'application de crèmes hydratantes avant la baignade, voire l'ajout de bicarbonate de soude dans l'eau du bain.

-L'allergie à la transpiration
Cette "allergie" est cette fois encore une forme d'urticaire appelé "urticaire cholinergique". Il représente 10% des urticaires physiques et concerne le plus souvent l'adulte jeune. Les crises se déclenchent souvent lors d'un exercice physique qui provoque une transpiration excessive ou à la suite d'un repas épicé ou très chaud qui provoque la sudation. L'urticaire apparaît en 10 mn et disparaît le plus souvent dans l'heure qui suit.
Le traitement : il est proportionnel à la gêne ressentie lors des poussées et de leurs fréquences. Il est possible de prendre un traitement antihistaminique au coup par coup, lorsque le patient prévoit des activités physiques intensives.

-L'allergie au froid
Sortir dans le froid ou plonger dans une eau froide peut provoquer un urticaire qui progresse rapidement, allant de l'érythème (rougeur) à l'oedème (une enflure de la peau). Généralement, l'oedème se limite aux parties du corps qui ont été en contact avec le froid. Cette forme d'urticaire représente 2% des urticaires chroniques et elle est le plus souvent anodine. Mais dans de très rares cas, le changement brutal de température (contact avec une eau très froide par exemple) est associé à une hypotension, provoquant des étourdissements.
Le traitement : la prise en charge de l'urticaire au froid consiste à éviter les chocs thermiques et éventuellement à prendre un traitement antihistaminique lorsque les symptômes sont très gênants.

-L'allergie au sperme
Cette allergie, appelée hypersensibilité au plasma du liquide séminal humain est, fort heureusement, extrêmement rare. Mais elle est aussi sous-diagnostiquée car en raison de ses symptômes (brûlures locales, irritation, gonflement de la zone génitale) elle peut être confondue avec une affection génitale plus classique. Les symptômes apparaissent le plus souvent dans l'heure qui suit l'exposition au sperme. Pour l'instant, l'allergène responsable n'a pas encore été formellement identifié, mais les spermatozoïdes ont été mis hors de cause. Les responsables seraient plutôt des protéines présentes dans le liquide séminal.
Le traitement : les symptômes disparaissent avec l'utilisation d'un préservatif. Pour les couples qui ont un projet d'enfant, une désensibilisation intra-vaginale est possible.

-L'allergie aux chaussures
Cette allergie, plus fréquente qu'on ne l'imagine, est en fait due à une allergie aux sels de chrome utilisés pour tanner le cuir des chaussures. Ce qui explique pourquoi les "allergiques aux chaussures" ne souffrent d'aucune lésions lorsqu'ils enfilent des espadrilles ! L'allergie au chrome est moins connue et moins fréquente que l'allergie au nickel mais les symptômes sont identiques : démangeaisons, rougeurs, gonflements et lésions squameuses apparaissent au contact du cuir, que ce soit celui des chaussures, d'un blouson ou d'un canapé.
A noter que le chrome est également utilisé pour fixer les colorants verts des tissus ou des tatouages.
Le traitement : il n'y a pas de possibilité de désensibilisation. Le seul moyen de faire disparaître cette allergie de contact est d'éviter l'allergène. Portez toujours des chaussettes en coton pour éviter la transpiration (l'humidité favorise l'allergie) ou choisissez des chaussures sans cuir.

-L'allergie aux tatouages
Cette allergie contre laquelle les autorités sanitaires mettent en garde chaque été, est en fait une allergie au paraphénylènediamine, le colorant noir ajouté (illégalement) au henné des tatouages éphémères pour lui donner une teinte moins brune.
La paraphénylènediamine est une substance autorisée uniquement dans les teintures capillaires, et à une concentration ne pouvant excéder 6 %. Or, les dermatologues reçoivent chaque année des dizaines de patients souffrant d'une allergie de contact après la réalisation d'un tatouage éphémère. Les symptômes (démangeaisons, brûlures, eczéma, gonflement de la peau) peuvent être limités à la zone tatouée ou s'étendre à la zone avoisinante voire à tout le corps.
Le traitement : évitez purement et simplement les tatouages éphémères car la sensibilisation à ce colorant est définitive et irréversible. Et l'allergie pourra ensuite réapparaître au contact de teintures pour cheveux, de vêtements ou d'objets en caoutchouc contenant ce colorant.

Allergies : reconnaitre et traiter les symptômes

Qu'elle soit respiratoire, alimentaire, médicamenteuse ou autre, l'allergie peut présenter toute une variété de symptômes. Les signes les plus communs sont la rhinite (nez bouché, nez qui coule, démangeaison, éternuement,...) et asthme pour les allergies respiratoires, l'eczéma et l'urticaire (plaques rouges, démangeaisons) pour les allergies cutanées.
En ce qui concerne les allergies alimentaires, les signes peuvent être variés. il peut s'agir de symptômes cutanés (urticaire, oedème), de symptômes respiratoires (difficultés à respirer, asthme) ou de symptômes digestifs (diarrhées, douleurs abdominales). Les manifestations peuvent aussi être plus sévères allant jusqu'au choc anaphylactique (avec oedème, asthme, diarrhée, baisse de la tension artérielle, voire arrêt cardiaque).
De même pour les allergies médicamenteuses, les symptômes peuvent être de différents types parmi ceux cités précédemment. Le venin d'insectes (guêpes, frelons, abeilles) est aussi une source d'allergie. Dans ce cas, cette dernière se manifeste souvent par un gonflement au niveau de la zone de piqûre mais peut aussi conduire à  l'apparition de manifestations plus générales et plus graves.

Allergie: déterminer l'allergène en cause

Lorsqu'une réaction allergique apparaêt, il est important de déterminer sa cause, autrement dit, l'identité de l'allergène. Pour cela, il faut aller consulter un spécialiste qui interrogera le patient sur les circonstances d'apparition de l'allergie mais qui confirmera aussi le diagnostic en procédant à des tests.
Ces tests consistent à mettre le patient en contact avec une petite quantité d'allergène potentiels afin de déterminer le ou lesquels provoquent la réaction excessive du système immunitaire. Ceci se fait par tests cutanés ou dosage sanguin. À partir de là, on peut mettre en place des mesures «d'éviction» de l'allergène si c'est possible.
Par exemple, l'objectif sera d'éliminer au maximum les acariens, les poils d'animaux ou les moisissures de la maison. Pour les pollens, la situation est plus délicate mais on peut s'abstenir de contacts prolongés comme des promenades en forêts ou des pique-niques dans l'herbe.

Traiterles symptômes pour éviter les complications

Dans le même temps, il faut «traiter les symptômes légers pour limiter leur progression» car les crises peuvent s'aggraver par contacts avec les allergènes, à savoir les substances comme grains de pollens ou poils de chat qui provoquent les réactions, explique l'allergologue Michèle Raffard.
Pour réduire et soigner les symptômes, des traitements par antihistaminiques, corticoïdes ou bronchodilatateurs peuvent être prescrits pour des allergies généralement légères et occasionnelles. Néanmoins, pour des allergies chroniques ou sévères, il est conseillé d'avoir recours à «l’immunothérapie allergénique» ou désensibilisation. Il s'agit de «la seule solution thérapeutique ciblée permettant de traiter durablement» l'allergie, selon l'association.
Cette solution consiste à habituer l'organisme à l'allergène afin qu'il ne le reconnaisse plus comme étranger et que le système immunitaire ne réagisse plus de façon excessive. Toutefois, la désensibilisation ne peut pas être mise en place pour tous les types d'allergie. Elle exige de plus un traitement étalé sur plusieurs années et montre une efficacité variable en fonction des individus.
«Selon l'ancienneté de la maladie et le terrain immunologique du patient, l'efficacité sera variable autour de 70 % des cas», indique Michèle Raffard. Mieux vaut donc aller consulter un allergologue le plus tôt possible pour avoir son avis.

Allergie à la viande ou l’alpha-gal : une tique peut en être l’origine

C’est un véritable enjeu de santé publique. Depuis l’an dernier, le Dr Platts-Mills et ses collaborateurs ont répertorié près de 4000 cas d’allergie à l’alpha-gal aux États-Unis. Ces cas ignorés sont ceux de gens dont les symptômes sont moins graves, peut-être, et qui n’ont pas reçu de diagnostic, explique-t-il. Et d’autres, certainement morts d’une anaphylaxie sans qu’on en identifie la cause.
Au passage, les chercheurs observent que la zone où l’on trouve des patients allergiques s’étend. Au début, les cas étaient essentiellement concentrés en Virginie, en Caroline du Nord, au Tennessee, au Missouri et en Arkansas. On en voit maintenant au Kentucky, en Indiana et en Georgie. Jusqu’à l’extrémité nord de Long Island, à New York, où une allergologue a déjà vu des centaines de cas.
Les plus chanceux s’en tirent avec un mal de ventre ou des rougeurs s’ils mangent un steak. C’est le cas du Dr Platts-Mills, lui-même mordu et devenu allergique dans la foulée de sa découverte.
Il faut dire que tous ceux qui sont mordus ne développent pas les anticorps IgE à l’alpha-gal. Et que tous ceux qui se mettent à en produire n’ont pas nécessairement de réactions allergiques non plus. On saisit encore mal le mécanisme en cause.
« Ce qu’on comprend, c’est que quand la tique étoilée mord, elle met de la salive dans la plaie, explique le spécialiste du système immunitaire. C’est une salive pleine de molécules compliquées, qui servent d’anticoagulant, pour que la tique puisse boire tranquillement le sang de son hôte. Une sorte de ciment, aussi, pour bien s’accrocher. »
Parfois, la morsure déclenche le développement des anticorps IgE au cours des semaines qui suivent la morsure. « Le corps peut alors se mettre à reconnaître l’alpha-gal comme une menace. Quand vous mangez de la viande, ensuite, ça déclenche une réaction allergique. »
Pour les autorités de santé publique de la Virginie, la tique étoilée est préoccupante. C’est pourquoi l’entomologiste David Gaines écume parcs et boisés de la Virginie pour la trouver, pour le compte des autorités de santé publique de l’État.

Allergies de printemps : 5 conseils pour les éviter

Il existe quelques moyens pratiques de prévenir l'apparition des différents symptômes d'une allergie et faciliter le quotidien de chacun. En voici justement 5 conseils susceptibles de minimiser les risques d'apparitions ou même de les éviter définitivement.

-ménage régulier : la plus importante solution à connaître
Ces allergies sont causées la plupart du temps, à 44 %, par des acariens, petites bestioles invisibles à l'oeil nu, se développant dans l'humidité, la chaleur, les peluches, les couettes, etc. Pour les tuer, il est alors recommandé de faire le ménage régulièrement et avec une certaine méthode. En effet, il est conseillé d'utiliser la machine à laver à 30 degrés, à fermer les meubles, à procéder au nettoyage en profondeur de vos tapis pour libérer les allergènes, à prendre comme habitude d’éviter de sécher le linge dans la chambre, etc.

-Éviter les plantes vertes dans la chambre
Les plantes vertes contiennent également des protéines dites proches du latex selon les scientifiques. Ce qui contribue à quintupler l’apparition de ces moisissures, sources d’allergies. Selon les statistiques, près de 80 % des rhinites allergiques sont causées par les plantes vertes. Aussi, pour éviter son apparition, il est préférable de les bannir de la chambre à coucher définitivement.

-Oublier les vaporisateurs assainissant
Pour éviter l’apparition des allergies pour ce printemps, il est recommandable d’éviter tous les vaporisateurs assainissant, de même que les produits ménagers en forme d’aérosol. C’est bien plus prudent d’agir ainsi avant de faire face à des complications allergéniques graves.

-S’occuper minutieusement de son hygiène personnelle
Vous n’êtes pas obligé de rester cloitré chez vous pendant toute la saison du printemps. Toutefois, pour vous prémunir d’un risque d’allergie, il est conseillé par les médecins et les spécialistes de prendre aussi certaines habitudes au niveau de votre hygiène personnelle. En ce sens, il est par exemple fortement recommandé de se rincer le nez avec du sérum physiologique après une sortie dans la nature en pleine période de pollinisation, de changer de vêtements et de se laver les cheveux avant d’aller se coucher.

-Aérer convenablement chaque pièce de la maison
Avant que le printemps ne pointe définitivement son nez, il est aussi pratique d’aérer la maison en ouvrant les fenêtres et les portes. Ce qui est à éviter une fois que la saison de la pollinisation est vraiment installée. Avec toutes ces méthodes, le risque de développer une allergie pour ce printemps sera nettement limité.

Allergie : 10 astuces pour s’en débarrasser

Fatigué d’éternuer et de renifler partout dans la maison ? De redouter chaque lessive à lancer, chaque lit à changer ? Eh bien c’est votre jour de chance ! Voici une liste concise de petites habitudes et de grands changements qui réduiront considérablement les risques de réactions allergiques !

1- Arrêtez l’accumulation d’humidité dans votre frigo : Les légumes frais accumulés dans votre frigo sont à l’origine de l’humidité qui s’y forme. N’achetez que ce que vous allez consommer. Mettez du papier journal dans le compartiment à légumes. Essuyez l’excès d’humidité sous les étagères du frigo. Gardez un ½il sur le conduit d’évacuation d’eau situé au fond – vous savez, la partie qui est toujours soit gelée soit trempée. Cela vous aidera à vous protéger des bactéries en suspension et donc des allergies.
2- Pensez à vous débarrasser de tout élément inutile de votre salle de bain : ex : les rideaux de douche. Ils peuvent être à l’origine de crises d’asthme quand la rouille et le moisi commencent à s’y déposer. Optez pour une douche préassemblée et/ou une baignoire sur pieds que vous pourrez nettoyer facilement et rapidement – celles-là ne dissimulent pas de saleté. Les moisissures provoquent de nombreuses réactions allergiques en dehors de l’asthme, elles peuvent déclencher des irritations de peaux et dans certaines circonstances, des cas de pneumonie.
3- Laissez le filtre de votre sèche-linge sécher et changer le régulièrement. Cette habitude toute simple réduira de manière considérable l’accumulation de fibres et de poussière dans l’air de votre maison et limitera ces vilains éternuements.
4- Gardez votre entrée propre et désencombrée. Un pas de porte est un aiment à poussière. Ajoutez à l’équation des pots de fleurs, une boîte aux lettres et un paillasson, et vous obtenez un ticket aller-simple vers le paradis de la poussière. Nous ne vous disons pas de ne pas les garder, mais écartez les un peu du passage principal.
5- Attrapez la poussière. Lavez le sol avec une serpillière à frange, après avoir passé l’aspirateur, pour être sûr que toutes les bactéries stagnantes sont parties. Un simple balais à frange attrapera la poussière, et l’empêchera de s’envoler.
6- Jetez tous les tapis inutiles ! Il n’est pas nécessaire de mentionner que ces tapis ne sont plus indispensables depuis un moment. L’allergie aux chats est l’une des plus courantes. Et la conjonctivite allergique peut être très handicapante. Et ces tapis retiennent tout, les poils de chats, le pollen, les crottes de rats. Ils contiennent souvent de grandes quantités de poussière, de miettes et de moisi, des milliers de bactéries que vous rapportez de la rue – alors allez-y, jetez-les !
7- Prenez soin de vos matelas. Il y a quelques reflex à avoir pour éviter que vos allergies prennent le dessus. Un premier reflex est de le taper, l’aspirer et le retourner régulièrement. Un autre – moins contraignant – est d’acheter une literie anti-allergène – c’est un peu cher, mais ça vaut le coup !
8- Remplacez votre moquette par un sol dur. Oui, la moquette c’est chaud et doux sous les pieds, mais si vous souffrez d’allergènes et suspension dans l’air, il est grand temps de lui dire au revoir. Non seulement un sol en dur est plus facile à entretenir, mais il vous permet aussi de cibler en un coup d’½il la saleté à éliminer.
9- Eliminez toutes les sources de poussières et de moisis sur vos plafonds. Les stores, par exemple, sont un cauchemar à nettoyer et à chaque fois que vous y touché, ils projettent dans l’air des milliers de particules de poussière. Trouvez une alternative, comme un store enrouleur, des rideaux fins ou tout simplement rien. Il faut aussi penser à réparer sans trainer les fissures et traces d’humidité.
10- Sortez de chez vous après avoir tout nettoyé. Aller vous balader une heure ou deux, ça vous fera faire un peu d’exercice et ça permettra aux poussières aériennes de tomber.

Recette de pâte à modeler sans les actifs allergènes

La pâte à modeler classique contient du gluten ce qui n’est pas tolérable pour les personnes qui souffre d’allergie au gluten. Voici une recette qui permet de réaliser une pâte à modeler sans les actifs allergènes d’une pâte à modeler normale.

Les ingrédients :
• 70 g da farine de riz
• 80 g de sel
• 1 cc de bicarbonate de soude
• 1 cc d’huile d’olive
• 120 ml d’eau
• Colorants alimentaires

La préparation
On mélange le tout et on fait chauffer. Il ne reste plus qu’à laisser refroidir et les petits peuvent réaliser leurs petits ouvrages avec une pâte saine.

Allergie aux chiens : les bonnes habitudes à adopter

Que vous ayez été en compagnie d’un chien à poils longs comme le Golden Retriever ou d’un chien à poils courts comme le Boxer, vous développerez une réaction allergique à leur contact. Attention ! L’allergie au chien n’est pas liée à leurs poils, mais au contact que vous aurez avec leur peau, leur salive ou leurs urines. Généralement, l’allergie aux chiens se manifeste par une inflammation, des éternuements, des larmoiements et une toux. Le mécanisme du système immunitaire peut également provoquer d’autres symptômes désagréables face à l’allergie.

La solution la plus efficace pour combattre une allergie au chien est de supprimer tout contact avec cet animal. Si toutefois vous possédez un chien, voici quelques gestes simples du quotidien qui pourront vous aider :
• Interdisez à votre chien tout accès aux chambres
• Lavez-vous les mains après l’avoir caressé ou joué avec lui
• Augmentez la fréquence des lavages du chien pour réduire le rejet de squames dans la maison
• Passez encore plus régulièrement l’aspirateur dans votre maison

Médicaments anti-allergie : les produits du laboratoire Stallergènes retirés du marché

Le laboratoire Stallergènes doit retirer ses produits de la vente et les patients qui prennent un traitement livré depuis le 13 août dernier doivent arrêter immédiatement leur médicament et contacter le médecin qui leur avait prescrit. C’est la décision qu’a prise l’Agence fédérale du médicament, sur base des données transmises par son homologue française, qui avait retiré son agrément au fabricant dès vendredi dernier.

Cette inspection a révélé que des « traitements inadaptés » avaient été envoyés à certains patients. « Ace jour, un seul patient a présenté un effet indésirable qui a nécessité un passage aux urgences », a précisé Gaétan Rudant, directeur de l’inspection de l’agence française. Selon lui, ce patient ne présente aujourd’hui aucune séquelle et « se porte bien ». En Belgique, les pharmaciens ont été prévenus ce mercredi des mesures à prendre : les produits Staloral, Alustal et Phostal, qui sont des préparations magistrales, c’est-à-dire adaptées à chaque patient selon son profil d’allergie et qui ont été livrées à partir de Stallergènes après le 13 août dernier, sont retirés de la vente. Les grossistes et pharmaciens sont avertis qu’il faut contacter les patients qui ont reçu les produits incriminés après le 13 août pour les récupérer. Les patients doivent arrêter leur traitement et retourner les boîtes chez leur pharmacien. « La firme Stallergènes a déjà contacté l’APB pour la publication de ce retrait », souligne Ann Eeckhout, porte-parole de l’agence du médicament. Par contre, Les médicaments Oralair et Alyostal venins ne sont pas concernés. Mais pas parce que ces produits sont indemnes de problème de fabrication, mais parce qu’il n’y a pas d’importation en Belgique depuis le 13 août 2015.

C’est en effet à cette date que la firme a implémenté un nouveau système informatique qui semble avoir entraîné des dysfonctionnements majeurs. Le rapport d’inspection français incrimine « des erreurs de destinataires lors de la délivrance des produits, des erreurs d’étiquetage portant sur la composition des traitements et des délivrances incomplètes de prescriptions médicales. Ces erreurs ont eu pour conséquence l’administration de traitements inadaptés, avec notamment des doses excessives au regard du traitement prescrit et le déclenchement de réactions allergiques ayant nécessité une prise en charge médicale ». Les inspecteurs soulignent aussi que ce sont les patients qui les ont mis en alerte et pas la firme, qui en a pourtant l’obligation légale. Cet argument a manifestement pesé lourd dans la décision des autorités françaises, qui n’autoriseront de nouvelles fabrications qu’une fois le système certifié à nouveau. Un système qui « malgré de nombreux essais », est « non conforme », dépourvu du « niveau de garantie » exigé et « sans vérification de la concordance entre le niveau d’allergènes délivré pour un seul individu et leur ordonnance ».

Allergies aux chats : une cohabitation possible malgré tout

Le chat est l’animal domestique préféré des français. Pourtant certaines personnes naissent en étant allergique à ces boules de poils tandis que d’autres le deviennent avec le temps. Les yeux qui piquent, le nez qui coule, les irritations, les éternuements, les rougeurs…tout un mal être que l’allergie afflige en présence d’un chat. Contrairement à ce que l’on croit, l’allergie n’est pas causée par les poils mais par les secrétions de salives, d’urines et de peaux mortes. Pour rendre une cohabitation possible, voici les conseils à suivre :

-Eviter le contact : bien que l’envie de caresser votre chat vous démange, cela n’en vaut pas la peine pour une heure d’écoulement nasal, de démangeaison ou d’éternuement.

-Brosser les poils régulièrement : il est impossible de laver le chat à l’eau c’est pourquoi il faut le brosser régulièrement pour qu’il ne perde pas ses poils partout. Pour cela, vous pouvez demander à une personne non-allergique de le faire. Sinon, vous pouvez vous munir d’un gant et d’un foulard pour vous couvrir le nez avant de brosser votre chat avec un peigne fin. Un gant en caoutchouc est l’idéal car l’électricité statique générée par celui-ci attire les poils qui vont se fixer sur le gant.

-Aspirer la maison quotidiennement : éradiquer tous les poils de la maison, une mission pas facile du tout mais nécessaire pour vivre ensemble avec votre chat. Cette pratique est vivement conseillée surtout en mars/avril quand le chat se met à perdre son pelage d’hiver.

-Enlever la moquette et les tapis : bannissez les tapis, les moquettes, les coussins et les couvertures poilues car le chat va y laisser ces composants nuisibles.

-Limiter l’espace de vie de votre animal : si le chat n’est pas habitué dès son plus jeune âge à un espace de vie restreint, il est impossible de lui fermer une porte car il va miauler des heures. L’astuce qui marche est le citron. Les chats détestent l’odeur du citron. Pour cela, mélangez du jus de citron avec de l’eau et de l’huile d’eucalyptus et vaporisez le tout dans la chambre.

-Opter pour les vitamines C et le thé vert : le thé vert est riche en antioxydant ce qui fait qu’il réduise les symptômes de l’allergie. Les feuilles en sachet pré-préparé sont le meilleur choix. Il suffit de faire une infusion et d’en boire aussi souvent que possible. Il existe également le thé en poudre ‘ anti-allergie’ ou thé Benifuuki qui est aussi à base de thé vert. Riche en catéchines, il bloque les effets indésirables de l’allergie. La consommation d’aliments riches en vitamines C fortifie aussi l’organisme et l’aide à mieux supporter l’allergie. N’hésitez pas alors à faire le plein de vitamines C avec le persil, les choux, les agrumes, le cassis ou les poivrons.

Dangerosité des produits de consommation : une nouvelle mise en garde

Dans sa dernière enquête, l’association 60 millions de consommateurs attire notre attention sur une centaine de produits nocifs que nous avons l’habitude d’utiliser dans notre vie quotidienne. Visibles dans tous les rayons des supermarchés, ces produits de grande marque ou de premier prix, ces aliments ou ces produits d’entretiens contiennent tous des ingrédients dangereux : phénoxyéthanol, triclosan, E320, E150D, etc.

Les produits cosmétiques

Particulièrement dangereux, les produits cosmétiques sont directement appliqués sur la peau. Il s’agit entre autre des crèmes de beauté et des lingettes qui contiennent du phénoxyéthanol toxique pour le développement et la reproduction, et des parabens qui attaquent le fonctionnement du système hormonal. Dans la liste des 100 produits figurent également les dentifrices et les crèmes de rasage riches en triclosan, une substance à l’origine des résistances aux antibiotiques.

Des allergènes

Toujours visible en grande quantité dans les produits d’entretien et les lessives, le méthylisothiazolinone ou MIT est un conservateur à l’origine de différents cas d’allergie à vie : crises d’eczéma au contact avec la liquide vaisselle, le savon de Marseille ou le gel douche.
Des cancers

Parmi les « cancérigènes possibles » détectés par l’association, le colorant E150D se retrouve dans la composition du vinaigre balsamique, des apéritifs, des boissons à base de cola et des bonbons. Dans la catégorie des antioxydants nocifs, l'hydroxyanisole butylé ou BHA ou E320 est un cancérigène qui figure toujours dans la composition des plats cuisinés, des chewing-gums et des barres chocolatées.

Aucune précision

Selon l’association 60 millions de consommateurs, le règlement européen n’impose pas aux fabricants de produits d’entretien domestiques et aux spécialistes de soins corporels de détailler les effets de leurs ingrédients, comme c’est déjà le cas avec les cosmétiques et les produits alimentaires.

Saison estivale : attention aux allergènes

Derrière les beaux jours et les journées de vacances de la saison estivale, les personnes allergiques vivent le martyr avec la prolifération des différents allergènes. Pour éviter d’entrer en contact avec les pollens, les abeilles et les autres sources de déclenchement d’allergie respiratoire ou alimentaire, certaines d’entre elles ont une réelle appréhension de l’été.

Intervention des autorités sanitaires

Pour limiter les risques d’allergies, les responsables multiplient les annonces et les alertes en cas de pic d’allergie et de pollinisation. Il en est de même pour les recherches d’éventuels éléments allergènes dans les denrées alimentaires. Parmi eux, The National Library of Medecine a publié un nouvel article sur la sensibilisation et la prévention des allergies estivales. D’après lui, les sources d’allergies non répertoriées ne cessent de s’accroître et il est essentiel de faire des rappels sur les cas d’allergie :

Aux Etats-Unis, plus de 50 millions d’Américains sont victimes d’allergies.

Parmi les facteurs déclencheurs d’allergie, la piqûre d’insecte est potentiellement mortelle. Pour éviter le contact avec ces petites bestioles, il vaut mieux fuir les endroits et les odeurs de nourriture et de parfums dont les insectes raffolent.

Le pollen, l’herbe, les fleurs et les arbres sont également des sources d’allergies. Pour se préparer au pire, les victimes peuvent acheter les soins antihistaminiques en vente libre ou demander conseil aux médecins traitants.

Pour les personnes souffrant d’allergies alimentaires, il vaut mieux limiter les apéros et les soirées barbecues caractérisés par les échanges d’aliments. Outre le contact avec les noix, le lait et les autres allergènes alimentaires, la fumée de barbecue peut également déclencher une allergie.

Enfin, les cliniques proposent des tests gratuits pour vérifier l’état allergique.

La technologie au service des asthmatiques

En collaboration avec l’association Asthme et Allergie, le laboratoire Stallergenes vient de procéder au lancement d’Allergy Track, une application mobile gratuite conçue pour surveiller l’allergie et doser son impact. Disponible sur Google Play et AppStore, elle permettra aux victimes d’allergies respiratoires de s’impliquer directement dans leur traitement médical dans la vie quotidienne : à la maison, à l’école ou au travail.

Les fonctions :

Avec « Reporter un épisode allergique », le malade peut faire une évaluation sur une échelle de 0 à 10 de la gravité des symptômes pour chaque crise d’asthme et ainsi avoir une idée sur leur fréquence.

Avec « Mesurer l’impact de son allergie », il a droit à un questionnaire semblable à ceux employés en cas d’études cliniques sur l’allergie pour avoir une idée de l’impact sur la capacité de productivité au bureau, à l’école ou dans les tâches ménagères.

Avec « son journal de bord », l’utilisateur d’Allergy Track visualise son historique pour connaitre l’évaluation hebdomadaire de son état de santé.

Une alerte à l’allergie

Lors des saisons polliniques et celles de la prolifération des acariens, les utilisateurs d’Allergy Track reçoivent régulièrement des alertes et ont accès aux fiches d’information contenant des astuces pour diminuer l’exposition aux allergènes. Avec les options de personnalisation, le système aide le patient à avoir une idée précise sur l’évolution de son état et ces données seront transmises au médecin traitant lors de la consultation.

En rappel, les statistiques rapportent que 20 à 30% des européens souffrent d’allergies respiratoires et 15à 20% d’entre eux vivent avec un asthme sévère. Enfin, 80% des patients consultent pour une rhinite allergique avec des impacts réels sur leur vie de tous les jours.

Printemps : alerte aux allergies !

Le printemps arrive et les personnes allergiques doivent redoubler d’attention pour prévenir la rhinite allergique, l’asthme et les eczémas. Pour mieux les aider, voici quelques conseils de l’allergologue Daniel Vervloet.

Des symptômes

Un asthme, une allergie au pollen ou à un aliment s’annoncent toujours par des picotements des yeux, des sifflements dans la poitrine, de l’urticaire ou des démangeaisons dans la gorge. En France, la pollution, le climat et le tabagisme sont les facteurs aggravants de ces signes.

Toujours changer les linges de maisons

Luttez contre les acariens en changeant systématiquement vos draps (au moins une fois par semaine). Ce geste concerne également les tapis et les rideaux, les endroits de prédilection des acariens. Pour éviter l’entrée des pollens, il faut aérer l’intérieur durant vingt minutes le matin et ces gestes s’accompagnent par une propreté de toutes les pièces de la maison.

Les cheveux

Les cheveux sont des nids à allergènes et il est conseillé de les laver autant de fois que possible après les promenades de printemps. Le mieux est de les laver le soir avant le coucher pour éviter de déposer pollens et autres poils d’animaux sur l’oreiller.

Faire du cocooning

Pour les personnes sensibles, il vaut mieux se tenir aux activités qui se limitent à l’intérieur et fuir les campagnes et les parcs publics. Si une sortie s’impose, protéger les yeux avec des lunettes pour prévenir les conjonctivites et les larmoiements.

Consulter

En dernier recours, une allergie handicapante nécessite l’intervention d’un spécialiste de la santé (médecin généraliste ou allergologue) qui effectuera un test cutané afin de connaître les sources des symptômes. D’après Daniel Vervloet, il arrive qu’un patient souffre de plusieurs allergies qui seront calmées avec des traitements ou une désensibilisation.

Science : des cellules pour calmer la dermatite allergique

L’allergie de contact se manifeste par une éruption cutanée rougeâtre et des démangeaisons qui se révèlent quelques secondes après le contact avec l’allergène. Le gène provient souvent de substances renfermant des « haptènes », de minuscules molécules chimiques visibles dans divers produits basiques comme les parfums, les colorants, les prothèses dentaires, les bijoux à base de nickel et le ciment. Chez les personnes tolérantes, elles sont adoptées par le système immunitaire lors qu’elles entrent dans la peau.

Une recherche française

Malgré l’utilisation des anti-inflammatoires pour calmer ces réactions, il existe tellement de haptènes dans les produits de consommation de base. C’est ce qui a amené le docteur Dominique Kaiserlian de l'INSERM et ses collaborateurs à mettre en place de nouveaux traitements. Il s’agit de cellules NKT (invariant Natural Killer T) qui entrent en jeu dans la présence d’allergies de contact. Lors de l’expérience, les chercheurs ont observé que les souris qui n’ont pas ces cellules sont plus sujettes aux allergies de contact. Le docteur Dominique Kaiserlian confirme que ces cellules sont activées en réplique au contact de la peau avec des haptènes à fort pouvoir sensibilisant. Elles délivrent deux cytokines anti-inflammatoires qui empêchent la réaction immunitaire et les signes de la dermatite allergique. Il est donc envisageable de traiter des souris sensibles à une substance allergène avec des injections de cellules.

Ce traitement au NKT peut faire l’objet de nouvelles thérapies chez l’homme. A noter que de précédentes recherches ont confirmé que des cellules particulières de la peau comme les celles de Langerhans tiennent des rôles protecteurs et sont indispensables dans le maintient de la tolérance du système immunitaire cutané.

Le chlore à l’origine des allergies alimentaires

Depuis quelques années, les scientifiques ont sonné la cloche d’alarme sur les risques d’asthmes provoquées par les chlores des piscines. Une nouvelle recherche américaine suit la tendance en prouvant que le chlore utilisé pour assainir l’eau du robinet provoque des risques d’allergies alimentaires.

Parue dans la revue de l’American College of Allergy, Asthma and Immunology, cette étude confirme que les adultes qui ont un énorme taux de dichlorophène, un sous-produit chimique du chlore, dans leurs urines ont 80% de risque de développement d’allergie alimentaire. En tant qu’auteur de la recherche, le docteur Elina Jerschow confirme que sur les 2211 personnes avec ce produit chimique dans l’urine, 411 avaient une allergie alimentaire et 1016 souffraient d’une allergie à au moins un des allergènes contenus dans l’environnement : poussières, pollens, acariens, etc. De plus, la spécialiste ajoute que le dichloprophène est un composé chimique largement utilisé dans les insecticides, les pesticides et l’eau potable.

Par ailleurs, il est utile de confirmer que contrairement à la France, le dosage du chlore employé dans l’eau du robinet est moins contrôlé en Amérique. Dans d’autre pays, les services d’assainissement de l’eau remplacent le chlore par l’ozone.

Une prolifération des allergies alimentaires

En guise de rappel, l’allergie alimentaire crée une réaction du système immunitaire suite à la consommation d’un additif alimentaire ou d’un aliment qui renferme une protéine nuisible pour le corps. Jusqu’à ce jour, il n’y a pas de traitement qui guérit ce problème mais il faut juste identifier l’allergène et veiller à doser la consommation d’aliments à risque comme les fruits à coques (noix, noisettes, amandes,…), les fruits de mer (crevettes), les céréales (gluten, blé naturel,…), l’arachide, le soja, les légumes et fruits, le lait de vache, de chèvres et de brebis ainsi que les viandes-abats.

La biotechnologie au service des allergiques

Spécialisée dans la recherche biotechnologique, une société francilienne travaille sur des études cliniques destinées à mettre en place des traitements contre divers types d’allergies alimentaires comme l’arachide et le lait. Toujours dans cette vocation, elle effectuera dès janvier 2013 des essais sur l’acarien, l’un des sources de risque d’asthme chez les tout petits.

Une technologie de rupture

Pour DBV Technologies, le Viaskin est une technologie de rupture utilisée dans la lutte contre les allergies alimentaires. Dans le cadre du programme ISI (Innovation stratégique industrielle) d’Oséo, la société a mis en place le Viaskin HDM, un nouveau programme de désensibilisation des jeunes enfants qui sera réalisé avec le projet collaboratif ImmunAVia estimé à 16,4 millions d’euros et financé en partie par des fonds publics.

Dans son dernier communiqué, Pierre-Henri Benhamou, le PDG de la société confie que Viaskin HDM est un véritable espoir pour les millions de victimes d’allergie aux acariens, les principales sources de l’asthme de l’enfant.

Une nouvelle méthode

Jusqu’à maintenant, les techniques de désensibilisation sous forme d’injections par voie sous-cutanée nécessitent le passage de l’allergène dans le sang. Cette technique peut provoquer un choc anaphylactique potentiellement mortel. Avec sa technologie de rupture, DBV utilise un patch qui fait entrer l’allergène dans les cellules dendritiques de la peau sans aucun passage massif dans la circulation sanguine. Parmi les candidat-médicaments proposées par la société, le Viaskin Peanut a déjà bénéficié du statut fast track (procédure de mise sur le marché accélérée) délivré par la Food and Drug Administration (FDA), l’autorité sanitaire américaine. Enfin, une conclusion de partenariat pour la mise en vente du patch sera élaborée dès la sortie des résultats de phase II des essais.

Rentrée scolaire : de nouvelles mesures dédiées aux enfants allergiques

Pour les parents, la rentrée scolaire signifie également le retour des casse-têtes avec les enfants allergiques ou intolérants avec des aliments spécifiques. Pour prévenir tout risque de choc anaphylactique, ils doivent à tout prix s’assurer que la cantine de l’établissement scolaire est adaptée aux enfants allergiques et que le personnel est vraiment compétent en cas de situation grave.

Pour optimiser la sécurité de l’enfant allergique qui déjeune en cantine, la circulaire interministérielle du 08/09/2003 a mis en place un Projet d'Accueil Individualisé (PAI) mais son application n’est pas souvent palpable. Même si le dispositif est déjà disponible depuis 9 ans, les parents et le personnel des cantines se demandent toujours : à qui est destiné le PAI ? Est-ce que cela ne marginalisera pas l’enfant allergique ? L’enfant allergique peut-être refusé en cantine ? Le choix du panier repas est-il donc obligatoire ? Le personnel dispose-t-il de la formation indispensable pour utiliser un stylo d’adrénaline ? Existe-t-il des solutions préalables ?

Pour répondre à toutes ces questions, l’Association Française pour la Prévention des Allergies ou AFPRAL a mis en place un nouveau « Guide pour l'accueil en restauration collective » élaboré suivant les attentes des allergiques collectées via son site internet et sa permanence téléphonique. Il s’agit donc d’un outil indispensable pour les professionnels de la restauration, les collectivités qui dirigent les cantines et les parents. L’ouvrage est constitué de :

1 PAI avec les différents degrés de sévérité de l’allergique

1 fiche signal-éthique destinée au personnel de la cantine

1 fiche de suivi du panier repas pour les parents et le responsable

1 fiche de notice d’utilisation du stylo d’adrénaline

Conçu avec l’aide des parents, des professionnels de la santé et de la restauration comme le SNRC (Syndicat national de la restauration collective), le Guide de l’AFPRAL a déjà été testé par l’ANSES (Agence nationale de sécurité de l’alimentation, de l’environnement et du travail) et peut dorénavant être commandé sur le site de l’AFPRAL.

Animaux domestiques : un plus pour le système immunitaire des bébés

Publiée dans la revue américaine Pediatrics, une étude américaine a démontré que les bébés élevés en présence de chiens de compagnie sont immunisés contre les infections de l’oreille et les affections respiratoires. De leur côté, les chats remplissent également le rôle de renforcement du système immunitaire mais l’impact est moins élevé que celui des chiens.

Les recherches se sont déroulées comme suit : les parents des 397 bébés finlandais observés ont tenu un journal de santé durant la première année de vie de leurs enfants, soit de 9 semaines à 52 semaines. Parmi ceux qui vivaient avec des chiens ou des chats, 30% présentaient moins de signes de troubles respiratoires (toux, sifflement, rhinite, fièvre) tandis que 50 % n’étaient pas atteints d’infections de l’oreille. Et les spécialistes du Kuopio University Hospital de Finlande confirment que « Si les enfants avaient des contacts avec un chien ou un chat à domicile, ils étaient en bien meilleure santé pendant la période d'étude ».

Par ailleurs, il a été démontré que la protection la plus active a été étudiée auprès des enfants dont le chien vivait 6 heures par jour à l’intérieur de la maison. Ce qui n’était pas le cas de ceux dont le chien nichait dehors. Les auteurs de cette recherche témoignent : « Nous montrons des premières preuves que la possession d'un chien peut être protectrice contre les infections de l'appareil respiratoire pendant la première année de la vie » et « Nous faisons l'hypothèse que les contacts animaux pourraient aider à faire mûrir le système immunitaire, menant à des réponses immunitaires plus efficaces et à des périodes d'infection plus courtes ».

Allergies : les traiter autrement

Avec l’arrivée de la saison des allergies, on trouve sur le marché tous types de médicaments censés nous soulager ou même nous guérir. Mais il existe d’autres manières de lutter contre et les spécialistes en literie, purificateurs d’air, alimentation et cosmétiques ne cessent d’innover pour nous proposer les solutions idéales.

Pour ce qui concerne les allergies respiratoires, le docteur Céline Palussière allergologue au Centre d’allergologie de Bordeaux Nord note « L’augmentation de la pollution extérieure et intérieure favorise la sensibilité aux allergènes et l’apparition des symptômes. » C’est en effet le cas pour le rhume des foins, les acariens, les pollens et les poils d’origine animale.

Allergies respiratoires : miser sur l’équipement sanitaire de la maison
Conseillère médicale en environnement intérieur, Nicole Rossin précise que « Pour limiter la présence des allergènes, il y a des règles de base, notamment aérer matin et soir, même en hiver, et laver régulièrement la literie à 60 °C ». Elle nous livre donc ses bonnes idées en termes de consommation :
- Une housse médicale antiacariens qui couvre tout le matelas : elle est doublée en polyuréthane afin de bloquer le passage des acariens.

- Un matelas en latex synthétique, plus épais, laisse entrer moins d’acariens, mais « c’est l’installation d’une housse agréée qui prime, même sur un matelas ancien ».

- Un filtre à pollens est une moustiquaire très fine capable de filtrer plus de 85 % de pollens. Elle peut être installée au cadre de la fenêtre et son utilisation est très facile car elle est tout à fait lavable.

- Un aspirateur avec filtre Hepa (Haute efficacité pour les particules de l’air) 13 ou 14 conserve les allergènes mais cela dépend de son étanchéité.

- Un purificateur d’air avec filtre Hepa est un peu cher mais il minimise vraiment la concentration d’allergènes dans l’air.

- Un déshumificateur peut être d’une grande aide en cas d’allergies aux moisissures, encouragées par un grand taux d’humidité.

L’exposition d’une femme enceinte à un animal domestique réduirait les risques d’allergie du bébé à naître !

Contrairement aux idées reçues, il semblerait que, vivre avec un animal domestique durant la grossesse contribuerait à réduire les risques d’allergie du bébé à naître !

C’est en tout cas ce qui ressort d’une récente étude américaine menée début 2012 par des chercheurs du Henry Ford Hospital de Detroit, dans le Michigan, qui ont constaté que les bébés nés de femmes exposées à un animal domestique pendant leur grossesse sont moins susceptibles d’avoir des problèmes d’allergie.

Un taux qui serait réduit de 28% comparé aux enfants dont la mère n’a pas été en contact avec un animal durant sa grossesse.

Pour cette étude, les scientifiques ont mesuré le taux d’anticorps de type igE des bébés, de leur naissance jusqu’à l’âge de 3 ans. En effet, cet anticorps permet d’avaluer les risques d’allergie et d’asthme, notamment. Les chercheurs ont également constaté que les taux étaient encore plus bas chez les bébés qui ne sont pas nés par césarienne.

Une chercheuse de l’équipe, Christine Cole Johnson, précise : «Être exposé à une grande variété de microbactéries à la maison et durant la naissance influence le développement du système immunitaire de l'enfant».

On sait pourtant que les animaux domestiques, parmi lesquels les chats, sont source d’allergies. Mais le risque serait donc atténué lorsque la mère est exposée à un animal domestique pendant sa grossesse, pour éviter que le bébé ne réagisse de manière exagérée à de possibles allergènes dans son enfance.

Notons que les conclusions de ces travaux ont été publiés dans la revue scientifique américaine «Journal of Allergy and Clinical Immunology».

Date à retenir : 6ème Journée Française de l’Allergie le 20 mars 2012 !

Journée importante pour toutes les parties prenantes à la lutte contre les allergies : l’Association Asthme et Allergies a programmé la 6ème Journée Française de l’Allergie le 20 mars 2012. Comme thème principal de la journée : les allergènes de l’air intérieur. En effet, contrairement aux idées reçues, la pollution de l’air est 5 à 10 fois plus élevée en intérieur qu’à l’extérieur. Or, nous passons près de 90% de notre temps en intérieur, dans des espaces clos, et surtout en hiver.

Nous savons qu’aujourd’hui, 25 à 30% des Français sont allergiques, et les expériences ont montré que la cause de leurs allergies est due à leur environnement immédiat, et donc en grande partie à la qualité de l’air intérieur : logement, bureaux, transports en commun, voiture, etc. les allergènes s’accumulent en milieu clos. Mais quels sont-ils et comment prévenir leur prolifération et améliorer notre hygiène de vie au quotidien ? C’est justement ce à quoi la Journée Française de l’Allergie est destinée : à répondre à ces questions et à nos préoccupations.

Parmi les nombreuses causes des allergies dues à l’air intérieur : des allergènes aussi puissants que les acariens, animaux domestiques, les champignons et moisissures. Mais aussi, et selon le style de vie de chacun : le tabac, les matériaux de construction, les tissus d’ameublement, certains produits d’entretien et autres bougies et parfums d’intérieur !

Ainsi, l’air de mauvaise qualité circule dans les locaux où nous passons le plus clair de notre temps, et cela contribue d’autant plus à la recrudescence des allergies. La Journée Française de l’Allergie, le 20 mars 2012, est partie prenante pour nous faire prendre conscience de l’importance d’identifier et de limiter les sources d’allergies. Des solutions seront proposées pour les personnes allergiques, ainsi que des séances d’information et de prévention.

Par ailleurs, le 20 mars 2012, une discussion en ligne sera organisée avec les allergologues pour permettre au grand public de dialoguer avec ces professionnels de santé ainsi qu’avec des conseillers médicaux en environnement intérieur : le “tchat” sera organisé tout au long de la journée pour vous permettre de répondre à vos question. Pour cela, rendez-vous sur le site www.allergiesairinterieur.org qui offrira également un accès à une information complète et détaillée. Le module “Questions/Réponses” sera visible et consultable à compter du 21 mars jusqu’à la fin avril 2012.

Les parfums d’intérieur, cause d’allergies respiratoires et de crises d’asthme !

Les personnes prédisposées aux allergies respiratoires et à l’asthme devraient reconsidérer l’usage de parfums et désodorisants d’intérieurs, mais aussi des bougies parfumées. Les substances chimiques que contiennent ces parfumeurs d’ambiance peuvent causer des allergies voire aggraver les crises d’asthme. C’est ce qui ressort d’une étude présentée par l’American College of Allergu, Asthma and Immunology (ACAAI) lors de son congrès annuel à San Francisco, aux Etats-Unis, en novembre 2011.

En effet, l’étude montre que les composés organiques volatils (COV) tels que le ormaldéhyde, limonène, esters et autres alcools sont des allergènes connus, et sont pourtant retrouvés en quantité non-négligeable dans ces parfums d’intérieurs. Certains seraint même cancérigènes.

L’ACAAI a également souligné que, même à de faibles doses, ces COV peuvent causer de l’asthme chez les enfants. A fortes concentrations, ils provoqueraient des maux de tête, des étourdissements et une irritation des voies respiratoires et des yeux. Plus inquiétant encore, ils peuvent provoquer des pertes de mémoire.

Par ailleurs, les produits censés être “biologiques” et même ceux qui portent la mention “sans parfum” peuvent aussi contenir des composés organiques volatils. Ils ne seraient donc pas complètement sans danger.

A ce sujet, le président de l’ACAAI, le Dr Stanley Fineman, a précisé qu’une autre étude portant sur 2000 personnes a déjà été publiée en 2009 dans le Journal of Environmental Health. Une étude qui montrait alors que 31% des personnes interrogées affirmaient avoir des réactions allergiques aux parfums portés par d’autres personnes, et 19% ont affirmé être allergiques aux vaporisateurs. Une proportion qui va jusqu’à 34% chez les personnes souffrant d’asthme.

A ce jour, les chercheurs déclarent que ces produits parfumeurs d’ambiance ne font pas l’objet d’une réglementation rigoureuse, la responsabilité revient aux consommateurs, qui devraient utiliser ces produits avec modération, afin de ne pas aggraver le terrain allergique.

Prévention des allergies : nouvelles mentions obligatoires sur les notices d’utilisation depuis le 1er novembre 2011

Les fabricants de produits cosmétiques devront désormais s’y plier : depuis le 1er novembre 2011 et conformément à l’arrêté du 12 mars 2010 émis par le Ministère de la Santé, les notices d’utilisation des produits doivent porter une mention spéciale relative aux mises en garde sur les risques d’allergies sévères que peut courir le consommateur.

Parmi les produits cosmétiques visés par cet arrêté, les colorants capillaires et produits de teinture sont dans le collimateur du Ministère. Ce dernier précise par ailleurs que tous les produits cosmétiques émis sur le marché avant le 1er novembre 2011 peuvent être écoulés jusqu’au 31 octobre 2012 au plus tard.

Désormais, vous devriez trouver ces éléments supplémentaires sur les nouvelles notices d’utilisation :
"Attention ! Les colorants capillaires peuvent provoquer des réactions allergiques sévères."

Ainsi que :
“Ce produit n'est pas destiné à être utilisé sur les personnes de moins de 16 ans.
Les tatouages temporaires noirs à base de henné peuvent augmenter le risque d'allergie.”

Mais aussi :
“Ne vous colorez pas les cheveux si :
- vous présentez une éruption cutanée sur le visage ou si votre cuir chevelu est sensible, irrité ou abîmé ;
- vous avez déjà fait une réaction après avoir coloré vos cheveux ;
- vous avez fait par le passé une réaction à un tatouage temporaire noir à base de henné".


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