- Savoir reconnaître les symptômes
- Allergie ou intolérance : savoir faire la différence
- Réaction anaphylactique : savoir réagir
Savoir reconnaître les symptômes
La description des symptômes est un élément essentiel pour permettre au médecin de faire son diagnostic. Soyez donc attentifs aux moindres détails qui permettraient d’identifier la cause de l’allergie. Les symptômes peuvent être visibles mais ils appartiennent généralement au domaine du ressenti. Notez bien vos impressions et, pourquoi pas, prenez une photo des rougeurs et autres éruptions visibles qui pourraient ne plus être là au moment où vous consulterez un spécialiste. Dans le cas des allergies alimentaires, des plaques rouges et blanches apparaissent sur la peau. Le patient ressent des démangeaisons, le visage et les yeux peuvent enfler ou la langue peut gonfler entraînant des difficultés à avaler et à respirer.
Pour déterminer plus facilement l’aliment à l’origine de l’allergie, il faut savoir que les symptômes apparaissent généralement dans les 30 minutes qui suivent l’ingestion de l’allergène. L’eczéma se distingue par l’apparition de plaques rouges émaillées de croûtes de peau sèche ainsi que des squames. Le malade peut ressentir des démangeaisons localisées. L’urticaire a pour symptôme une éruption assez passagère de petites papules virant du blanc au rose, et s’accompagne d’une sensation de brûlure ou de démangeaisons. La rhinite allergique, plus connue sous le nom de « rhume des foins » se ressent par des picotements dans le nez. Celui-ci se met à couler, l’on perçoit une tension dans les sinus ainsi que des démangeaisons autour des yeux qui rougissent. Enfin, une respiration sifflante et saccadée, une impression de compression de la poitrine et une toux sèche sont les symptômes d’une crise d’asthme. L’âge d’un sujet permet de cerner quelles pathologies sont susceptibles de le toucher. Ainsi, les premiers signes allergiques sont souvent ceux de l’eczéma atopique, puis les allergies alimentaires qui apparaissent avant même l’âge de 4 ans. Les symptômes de l’asthme ou de la rhinite allergique se manifestent dans la majorité des cas plus tard dans la petite enfance ou au cours de l’adolescence. Il est assez rare de voir des symptômes d’une nouvelle maladie allergique se déclencher à l’âge adulte, à moins que l’environnement du sujet ait fondamentalement évolué ou que le sujet ait lui-même vécu un changement d’environnement au point d’être confronté à des substances nouvelles pour son corps et pour son système immunitaire en particulier.
Allergie ou intolérance : savoir faire la différence
Toutes les crises d’urticaire, par exemple, ne sont pas des réactions allergiques mais de simples intolérances dues à certains excès. Des réactions prises pour des allergies alimentaires ne sont parfois dues qu’à une consommation exagérée d’aliments très riches en histamine comme les fraises ou le chocolat. Le délai de réaction du système immunitaire à la substance étrangère est un bon indicateur pour les médecins : les réactions allergiques sont le plus souvent immédiates ou du moins leurs premiers symptômes se font sentir très rapidement. Les intolérances sont des processus plus longs. Dans tous les cas et au bénéfice du doute, il est toujours recommandé de consulter un médecin généraliste ou un allergologue qui saura évaluer la nature de la réaction. Les intolérances sont parfois appelées « fausses allergies ». Heureusement pour les patients qui en sont victimes (il n’y a là évidemment aucune volonté de simulation à chercher, si ce n’est celle de l’organisme qui mime une vraie allergie), la fausse allergie n’est pas chronique. Suivre quelques conseils comportementaux et nutritionnels permettra au malade de retrouver santé et équilibre.
Réaction anaphylactique : savoir réagir
Considérée comme l’une des plus graves manifestations allergiques, la réaction anaphylactique touche tout l’organisme de façon très subite. Le pouls s’accélère, la gorge se resserre, le visage du malade pâlit, il est pris de nausées, de vomissements ou de diarrhées. Si la personne qui en est victime n’est pas traitée très rapidement, le symptôme peut se transformer en véritable choc anaphylactique : cela se traduirait alors par une chute de tension artérielle brutale et une perte de conscience pouvant aller jusqu’à la mort du sujet en seulement quelques minutes. Au moindre signe de réaction grave, telle que l’enflure du visage ou de la bouche, un mal de cœur prononcé ou encore l’apparition de plaques rouges, il faut réagir en administrant de l’adrénaline avant la manifestation des premiers signes de détresse respiratoire (difficulté à avaler, sifflements, difficulté voire impossibilité d’émettre des sons…).